Le principe de la certification HQE

La certification HQE a une première raison d’être : elle représente un moyen idéal pour faire la distinction entre les constructions témoignant d’une démarche classique et les constructions témoignant d’une démarche environnementale. Le choix de cette certification est avant tout volontaire, c’est-à-dire qu’elle est proposée aux maîtres d’ouvrage à titre indicatif. Si ces professionnels sont intéressés par le concept, ils s’engageront à produire des constructions à la fois confortables pour leurs occupants mais dont l’impact environnemental sera réduit et ce, tout au long de leur cycle de vie.

Les différentes cibles

La démarche HQE repose sur quatorze cibles bien distinctes. Pour qu’un projet soit certifié (ce qui lui permettra d’avoir droit à quelques subventions), il faut qu’il respecte au moins sept cibles au niveau de base. De plus quatre autres cibles doivent répondre au niveau performant et trois au niveau très performant.

Bien entendu, le confort intérieur (qu’il soit acoustique, olfactif ou visuel) d’une telle construction demeure important, cependant, des normes concernant le chantier sont également à respecter. En effet, ce dernier devra générer le moins de nuisances sonores possible et bien entendu, respecter l’environnement dans lequel il sera installé.

Les différents matériaux et les systèmes énergétiques intégrés à la construction devront quant à eux être issus du développement durable. Niveau gestion, l’eau, les déchets et l’énergie devront également faire l’objet d’un recyclage (eau de pluie récupérée, tri sélectif,…). On peut également noter que les cibles de santé sont également importantes dans le cadre d’une construction HQE, notamment en ce qui concerne la qualité de l’air et la qualité de l’eau.